On a laissé l’équipement sur place après le show pour charger le lendemain matin pendant qu’Alex chillait avec son bébé conteneur.
Fin.
La veille de notre départ pour Trois-Rivières, Ryan s’est fendu le crâne aux Foufs lors de la prestation acoustique de Sainte-Catherines. Il a dû passer une partie de la nuit à l’hôpital pour recevoir 8 points de suture. Le lendemain, on n’a prit aucune chance, on a porté des casques pour faire le montage de la scène.
À Trois-Rivières, Alex des Trois accords est venu voir le show (boire nos bières) et Ariane et Charlène sont venues dans la loge pour maquiller Marie (boire nos bières). On a fait le concert puis on est allé faire un tour au Nord-Ouest café pour payer un Blue Lagoon à Hugues et fumer des cloppes digitales. On est retourné chez Tutti Frutti déjeuner le lendemain matin étant donné que chez Cora c’est dégueux à moins d’aimer les fruits pas mûrs. Max a passé une demi-heure au téléphone pendant que son omelette refroidissait et qu’Alex « checkait les deals » sur les chandails de laine dans le magasin à côté. Marie s’est trouvé une belle paire de lunette glam qui lui décolle les oreilles un peu.
Louis-Gab est venu nous rejoindre à Sherbrooke avec la blonde à Ruerue et ses amis. On a fait une entrevue avec Radio-Canada. En onde, Marie a spécifié à la journaliste que nous aimions la vie puis on s’est tous dirigé chez Auguste pour manger du saumon, du poulet et des poutines inversées. Marie et Guillaume ont chillé au bar en buvant du vin blanc du Jura, la région préférée de Danny St-Pierre. Après une tentative de Danny de saouler Guillaume et Marie sous prétexte que Radio Radio se clenchent toujours un 40oz de vodka avant chacun de leurs concerts au Granada, nous avons quitté son resto pour faire des vocalises dans la loge en buvant du thé.
Un rejet d’une quarantaine d’années complètement saoul s’est permis de parler pendant tout le concert pour se prouver à lui-même qu’il avait un pénis. On l’a ridiculisé comme on a pu jusqu’à ce que la sécurité l’escorte vers la sortie en clef de bras. La foule a applaudi en plein milieu de A.
Après le concert, une fois la salle vidée, on a tous chanté « Let it be » dans l’arrière-scène, Ryan à la guitare et Alex au piano. C’était vraiment gai et émouvant. On a chargé le camion sous une pluie glaciale puis on est allé se réchauffer à la microbrasserie Siboire. On a changé nos accents, on a Twitté aux Saintes-Cat qu’on les aime vu qu’on était en train de manquer leur show d’adieu puis on est repartis pour l’hôtel le cœur chaud en scandant : « 1 hourra et demi pour les fiero… HOURRA HOU! »
C’est au bout d’un long voyage en camion qui aura duré près de 15 minutes qu’on a enfin pu débarquer notre équipement au Corona jeudi dernier. C’est avec beaucoup de fébrilité et d’excitation qu’on a préparé
Marie aussi, très stressée par l’importance du concert qui approchait s’est réfugiée dans la douce voix de Ryan qui a intégrées toutes ses mauvaises énergies pour ensuite les faire imploser dans son ventre avec le sourire.
Nous avons finalement joué. Le public était très beau. La soirée fût magique. On s’en faisait pour rien, comme d’habitude. On est allé relaxer après le concert au Notre-Dame des quilles sur Beaubien. Marie a chillé avec Christine, Camille, Hugues, Alex et François Bernier pendant que Ruerue, Joakim et Guillaume expliquaient à un hipster du coin un nouveau look très tendance qu’il devrait adopter.
C’est à peu près à ce moment là de la soirée, vers 2 :30am (voir horloge pour preuve) qu’on s’est demandé où était Colin Moore. Nous l’apprendrons sans doute la semaine prochaine, à Trois-Rivières.
Au grand bonheur de Max, ils servaient encore à cette heure tardive des patates douces frites avec de
On a beaucoup apprécié notre première soirée de la fin de semaine à Granby. C’est toujours excitant de jouer devant les 96 tantes, oncles, cousins, cousines et petites cousines de Marie-Eve. En plus de nos parents, Martin Jackson est venu voir le show avec ses chummys et leurs t-shirt de 1995 que Val Leblanc avait dessiné.
Plus tôt dans la journée, le Palace nous a solennellement demandé de garder les loges propres, ils sont venus chercher 4 Coors light de trop dans notre loge et n’ont pas ouvert le bar pour le public. S’il y a encore des gens du public ou des artistes qui se demandent pourquoi Granby est une ville qui manque d’ambiance quand on la compare avec le reste du Québec, nous vous donnons le droit de prendre ces quelques détails anecdotiques comme une partie de réponse.
Vendredi matin on est parti pour Québec très tôt. On devait faire des entrevues. On a joué «Et même si» à CHOI avec nos lunettes de soleil pour ne pas être trop éblouis par les rayons puissants de libarté.
C’était la première fois qu’on mettait les pieds dans le grand théâtre à Quebec. C’est dans cette salle que tous les grands noms de la pop québécoise se produisent. Il y avait une madame engagée pour repasser nos chemises. On lui a demandé de repasser notre set-list et elle a voulu. Le concert était magique. Dans l’auditorium, on voyait toutes les faces et toutes ces faces avaient l’air d’aimer le concert.
On a donc rejoint Hugo à l’agité pour prendre un verre avec les Hunters qui lançaient leur nouvel album. Ça sentait le punk qui se néglige, c’était super agréable. Ça nous a rappelé un passé pas si lointain. En sortant du bar, Colin est entré dans le camion et s’est poliment exclamé à un gars des Hunters « What the fuck are you doing here alone? Get the fuck out of my van! » avant de réaliser que les Hunters ont un camion identique à celui des Vulgaires.
Alma fût digne d’une des villes les plus accueillantes au Québec. On s’est fait offrir plein d’amour et d’éloges. Ça nous a fait réaliser que la tournée acoustique achève. C’est triste. Il reste seulement 7 concerts. On a beaucoup plus de plaisir qu’on croyait en avoir à
Parfois on se demande pourquoi les émissions de téléréalité suivent des gens comme Michel Richard ou pire, des inconnus qui essaient de se monter un groupe en faisant des reprises ratées de Grimskunk ou Groovy. La fin de semaine de concerts qu’on a passée aurait offert à elle seule une saison complète de péripéties incroyables et loufoques.
Samedi dernier à Jonquière on s’est retrouvé prisonniers de la folie meurtrière d’un vampire sans globes oculaires. Il lançait des rayons lasers qui sectionnent d’abord le cuir chevelu et permet ainsi de violer le crane de la victime inconsciente. Nous avons surpris le vampire trop tard pour empêcher le pire de se produire; l’attaque sournoise d’un jeune technicien. Il a dû partir pour l’hôpital en taxi vers 4 heures du matin. Nous avons bu un shooter de diarrhée en son honneur, on a recrée la scène d’amour du Titanic sur le pont, (Ruerue en Leonardo et Guillaume en Kate) puis on est partis en trombe vers le motel Princesse. Marie, (la seule personne fiable sur cette tournée) conduisait pendant que Colin parlait tout seul et que Ryan et Alex faisaient semblant de l’écouter. Une fois sur place, on s’est rendu compte que le motel Princesse n’offrait pas l’eau froide. Nous devions boire des verres d’eau chaude dans un verre en plastique pour se réhydrater dans le noir puisque les lumières ne fonctionnaient pas. Bien que la violente pression de la pomme de douche nous ait offert d’excellents massages de dos, ça demandait un courage inouï pour se rincer les testicules.
Le tournoi de quilles s’est très bien déroulé. Il nous a fallu 2 parties avant de comprendre l’astuce pour faire des abats. Hugues, tel un véritable entraineur avait tout compris et n’avait donc qu’un seul judicieux conseil à donner à tout le monde. Vous pouvez visionner sa vidéo éducative ici :
En route vers Sorel, on a brisé un « gasket » de transmission. Il a fallu envoyer Marie et Hugues à Quebec en taxi chercher un camion de location et revenir sur place pour piner l’affaire de remorque dans l’affaire de truck. Entre-temps, on avait prit soin de faire remorquer notre camion à Granby pour que les amis de Max réparent tout ça. En plus de notre fierté, on a perdu 3 heures et 850$. Oui, on a peut-être perdu notre fierté là-dedans on l’admet… mais une chose est certaine… On n’a pas perdu notre Fiero!
On vient de terminer la plus courte fin de semaine de concert de toute l’histoire du groupe, aller-retour à Ste-Thérèse. Il ne s’est pas passé grand-chose honnêtement (en dehors du plaisir qu'on a eût de jouer, cela va de soi)... Mais pour le bien de la continuité du présent projet et le respect de nos engagements, on va vous faire un résumé malgré tout.
La première anecdote s’est produite quand on s’est engagé sur l’autoroute 15 nord. Un accident plus loin a provoqué un bouchon. Des petits génies traversaient le terre-plein pour éviter le trafic. À en juger par la plaque d’immatriculation, se promener en BMW n’est pas garant d’un cerveau qui fonctionne correctement. Cet usager de la route est la preuve irréfutable que l’anarchie est un concept qui ne peut pas fonctionner concrètement dans la vie de tous les jours. À moins qu’il ne s’agisse tout simplement de l’influence que les magasins La Baie exercent sur les citoyens de Laval. Bien sûr, on ne peut que spéculer. Peut-être y avait-t-il une femme enceinte sur le point d’accoucher dans le véhicule mais même dans cette éventualité peu probable, le bébé aurait grandit et serait sans doute devenu un tueur en série. D’une façon ou d’une autre, l’humanité est en grand danger. Notre survie à court terme est loin d’être garantie. Si cette image frappante du primate que nous sommes ne vous convainc pas, voici une captation vidéo qui anéantira tous vos espoirs dans l’avenir:
On a quitté Montréal pour Rivière-du-Loup vendredi matin. Comme à l’habitude la procédure qui encadre les départs est simple : On se dépêche de charger, on se dépêche de s’acheter des sandwichs au Pick-up dans le Mile-End, on rit des Hipsters du quartier et de l’incapacité de Ryan à utiliser le féminin correctement dans ses phrases. Ensuite seulement, on se dépêche d’embarquer sur l’autoroute. Quand on s’arrête en chemin, on se dépêche de faire pipi et de s’acheter du popcorn au cheddar puis on repart au plus vite. C’est toujours important de se dépêcher. Ainsi en arrivant, on peut attendre 3 heures dans la salle à rien foutre avant de faire le test de son et se voir obligés d’annuler des entrevues. Ensuite on se dépêche d’aller manger pour pouvoir se dépêcher de digérer avant de jouer. Finalement à 22H et pendant près d’une heure et demie… on prend le temps d’apprécier notre vie.
En chemin vers le motel après le concert, on a fait un arrêt au resto le Mini Putt pour manger des poutines au Pogo. Hugues a suggéré au cassier surpris d’appeler ce nouveau plat « Le Coyote ». La madame dans la cuisine nous donnait l’impression de trouver cette recette vraiment difficile à faire puis contre toute attente, le plat est venu. C’est impossible de le distinguer sur la photo mais dans la réalité, ce Coyote arborait un « Halo » de lumière blanche autour de son styrofoam.
Une fois au motel, on est restés assis dans le camion pour écouter et immortaliser la nouvelle composition de Colin. Ce moment magique restera gravé dans nos mémoires (You Tube) à jamais…
Cet énorme investissement créatif aura nécessité que Colin se prenne un grand verre de jus au déjeuner pour se remettre des émotions de la veille.
Marie a mangé son gruau en analysant la couverture du Journal de Québec : Une professeure du secondaire devenue actrice porno. On a vomi dans notre bouche puis on est partis. En route pour Victoriaville, Alex a mit son chandail à l’envers et n’a cessé de nous demander d'allumer la lumière. Nous avons bien rit de lui.
Le concert ce soir là était probablement le meilleur depuis le début de
Toute fin de semaine de tournée acoustique qui se respecte commence par un plein d’essence. Une fois le 120$ atteint, Maxime vérifiait sous le camion pour s’assurer qu’il n’y avait pas de fuite dans le réservoir. Question d’illustrer le coût de l’opération à ceux d’entre vous qui êtes mauvais en mathématique : si vous marchez jusqu’au bar de danseuses, vous pourrez vous payer 16 danses à 10. Également possible pour le même montant : faire danser la même fille pendant tout l’album double d’Exterio.
À notre arrivée à St-Hyacinthe, la police a effectuée une arrestation juste devant nous. Probablement parce que l’individu portait un manteau beaucoup trop laite.
C’est alors que Colin, Max, Alex Crow, Ryan, Guillaume et Jo Russell se sont mit à fumer des cloppes pour ensuite écraser leurs mégots dans le cendrier brisé à l’entrée du bar pendant que Marie se foulait une cheville en compagnie de Hugues à l’intérieur. C'est ça qui arrive quand on décide de lever le nez sur la cigarette. On manque les bonnes blagues et on se blesse.
Le concert était complet, le staff était super gentil, la foule était vraiment réceptive et il y avait même une femme ultra généreuse qui nous donnait de l’argent sonnant dans les mains après le concert. C’est une nouvelle mode dans le milieu de la musique au Québec. Les personnes gentilles investissent dans
Voici la première de plusieurs chroniques qui seront publiées ici de façon récurrente afin de partager avec vous notre aventure acoustique, exactement comme si vous étiez avec nous à parcourir les routes du Québec à la recherche d’un peu d’amour et de réconfort. Premièrement soyons sérieux, il n’y a rien de mieux pour réanimer un blogue qui dort depuis plusieurs mois qu’un îlot de Rouyn, généreux plat régional qui consiste en un hamburger noyé dans une poutine.
Voici le top 3 des choses qui nous rendent plus heureux en formule acoustique (à date):
3- On n’a plus les oreilles détruites quand on se couche le soir.
2-Plus besoin de changer de vêtements après les concerts.
1-Marie peut enfin aider le groupe à charger le camion. On a plein d’items super légers sur scène comme des Ukulélés, des harmonicas et des chaises.
Il faut dire que le succès retentissant que l’on connait (à date) n’est pas venu tout seul. On a tous travaillé très fort depuis les derniers mois pour en arriver là. Tous sauf Alex Crow. En effet, son talent et sa maîtrise musicale l’a exempté de l’effort surhumain que ça a demandé à Marie-Eve, Maxime et Guillaume. Cette photo d’Alex prise lors d’une répétition du groupe en témoigne.
3-Ça paraît quand on rote en poussant une note de voix dans une chanson.
2-Ça paraît quand on oublie des mots dans une chanson.
1-Ça paraît quand quelqu’un dans la foule échappe sa bière pendant une chanson.
On a cherché toute la fin de semaine une finale retentissante à cette première chronique pour bien vous accrocher et s’assurer que vous allez revenir nous lire dans les prochaines semaines. Et franchement, on n’a rien trouvé de mieux qu’une Fiero avec des plumes dans le dash.